Anne-Cécile Daubies a fait partie de la grande famille des salariés portés Prium Portage. Après 10 années en tant que Chef de Projets dans le milieu de l’évènementiel, Anne-Cécile décide de changer de voie durant la période de crise sanitaire : se consacrer à une activité centrée sur le contact humain. Avec ce nouveau projet, elle opte pour le statut de la micro-entreprise. Voici le récit d’une aventure humaine qui fait du bien en ce moment !
Quel a été votre parcours ?
Après mon diplôme d’Ecole de Commerce, j’ai tout de suite commencé à travailler en agence événementielle. Une expérience formatrice, exigeante et aussi un peu stressante ! Puis, nous avons décidé avec mon conjoint de faire un break de quelques mois pour voyager en Amérique du Sud. A mon retour et après avoir participé à l’organisation d’un événement majeur pour Carglass, ils m’ont proposé un poste à la Direction des Opérations où je suis resté près de 10 ans pour gérer des projets à destination du réseau.
Quel était votre premier métier rêvé étant jeune ?
Aucune idée ! Boulangère, parce que je me disais que j’aurais pu manger autant de bonbons que je voulais ! Mais pour mes parents, ce n’était pas une source de motivation suffisante !
En tant que salarié porté Prium Portage, combien de temps a duré votre collaboration et quel a été votre métier ?
Quelques semaines lorsqu’après Carglass, j’avais décidé de travailler en freelance pour des agences événementielles.
Comment s’est passée cette période de portage avec Prium Portage ?
Très bien, j’avoue que j’étais soulagée que Prium gère toute la partie administrative. Et je trouvais cette solution sécurisante par rapport à la possibilité de passer en micro-entreprise.
A quel moment avez-vous eu l’idée de changer de métier ?
Au moment où j’ai eu mon premier enfant, il y a 4 ans ! J’avais envie de faire quelque chose qui ait plus de sens, dans lequel je pourrais me sentir plus utile et où je pourrais être plus indépendante. J’étais particulièrement attirée par les métiers de la santé et du bien-être.
La crise sanitaire a-t-elle été le moment propice pour se reconvertir ?
Disons que la crise m’aura obligée à sauter le pas et j’en suis ravie ! Après Carglass et pour répondre à mon envie de travailler en tant qu’indépendante, j’avais commencé à travailler en freelance pour des agences événementielles. Avec la crise sanitaire, le secteur s’est retrouvé à l’arrêt et je me suis dit que c’était peut-être le moment pour moi de faire autre chose.
Avez-vous bénéficié de l’aide Pôle Emploi pour lancer votre projet ?
Oui j’ai conservé mes indemnités mensuelles le temps de ma formation et de lancer mon activité.
Comment est né votre projet L’Enfant Do ? Pourquoi le sommeil de l’enfant ?
J’ai découvert le métier de Coach du sommeil pour enfants par hasard en discutant avec une amie qui avait, elle-même, fait appel à une Spécialiste du sommeil. Nous avions, nous aussi, fait face à des difficultés de sommeil avec notre premier enfant et nous ne savions pas vraiment quoi faire pour l’aider à mieux dormir. La question du sommeil a toujours été un sujet central dans notre quotidien. Je m’étais vite rendu compte qu’une bonne qualité de sommeil, aussi bien pour elle que pour nous, était indispensable à notre équilibre familiale. Alors l’idée de pouvoir aider les parents en difficulté, comme nous l’avions été, et qui se sentent souvent seuls et démunis face à ces problématiques, m’a tout de suite séduite.
Avez-vous suivi une formation particulière ? Quelle est l’approche ?
J’ai suivi la formation américaine Sleep Sense auprès de Dana Obleman, créatrice du programme. L’approche Sleep Sense est née de la conviction qu’un enfant en bonne santé est un enfant qui a de bonnes habitudes de sommeil. Pour y parvenir, il n’y a pas de méthode toute prête, c’est un processus qui doit se faire progressivement, avec bienveillance, en respectant l’unicité de l’enfant.
Comment se déroule votre accompagnement auprès de l’enfant et des parents ?
Il se déroule en 3 étapes :
- l’analyse des besoins via un entretien téléphonique et un questionnaire détaillé,
- la rédaction d’un plan de sommeil sur-mesure, adapté à la problématique, à l’environnement familiale et au style d’éducation,
- un suivi quotidien pendant toute la mise en place du programme et jusqu’à l’atteinte de nos objectifs.
Comment se passe votre nouvelle activité ? Comment voyez-vous l’après confinement ?
Je n’ai pas de contrainte particulière liée à la crise. En revanche, cette situation et la manière dont elle affecte notre quotidien, sont sources de stress y compris chez les enfants et impactent donc directement leur qualité de sommeil. Il est donc important d’être à l’écoute de leurs éventuelles angoisses. Je vois l’après confinement comme une libération !
Des séances en présentiel ou par visioconférence ?
Je travaille essentiellement en visioconférence mais selon le lieu de résidence de mes clients et leurs souhaits, je me déplace aussi à leur domicile.
Comment faites-vous connaître L’Enfant Do ?
Avec les réseaux sociaux, notamment Instagram (@annece_lenfantdo) et Facebook. Mais aussi auprès des crèches et des professionnels de santé (sage-femme, pédiatre, osthéopathe…)
1 œuvre (livre, tableau, musique, film…)
La chanson « Calling you« , chantée par Jevetta Steele pour le film « Bagdad Café« .
1 phrase qui vous suit au quotidien
Il n’y a que ceux qui ne font rien, qui ne font jamais d’erreur.
Vous en 1 mot
Adaptabilité !
Conseillez-vous le portage salarial ?
Oui, je l’ai d’ailleurs recommandé à plusieurs de mes amis. Une solution sécurisante pour débuter en tant qu’indépendant !
Pourquoi avoir choisi Prium ?
Parce que je connais Hélène personnellement (Hélène Diep, co-fondatrice de Prium Portage).