Le consultant informatique est un spécialiste qui évolue dans le domaine des Systèmes d’Information. Il accompagne les entreprises en proposant ses compétences sous forme de mission pour des durées allant de 3 mois à 3 ans. Il existe plusieurs métiers pour le consultant informatique (chef de projet, assistant à maîtrise d’ouvrage, développeur, administrateur…) et les missions varient en fonction des environnements. Le consultant exerce son métier en étant salarié d’une ESN / SSII mais peut également proposer ses services en tant que freelance. Pour ce faire, il peut créer une micro-entreprise (autoentrepreneur), une société unipersonnelle ou bien encore opter pour le portage salarial qui lui permet de devenir freelance sans les contraintes de la création et de la gestion d’entreprise. Pour en savoir plus sur le portage salarial pour les consultants IT, consultez notre page dédiée.
Le consultant exerce sa profession au sein d’une Direction des systèmes d’information (DSI) et travaille à la mise en œuvre de solutions technologiques. Ses missions peuvent varier en fonction de son domaine d’expertise.
Le premier rôle du consultant est le conseil et l’apport de solutions c’est la raison pour laquelle il doit tout d’abord maîtriser les technologies mais également saisir les enjeux du client ainsi que les métiers adressés. Il est fréquent qu’un consultant se spécialise dans un secteur d’activité précis. Prenons l’exemple d’un consultant Java qui a réalisé ses missions dans le secteur bancaire et en particulier au sein de la banque de financement et d’investissement. Il va maitriser les produits financiers traités par la banque ainsi que les flux et les process. Il pourra ainsi se spécialiser dans ce secteur très spécifique et vendre sa double compétence (technologique et métier).
Les principales missions du consultant informatique sont les suivantes :
Certains consultants peuvent également être amené à planifier les projets et à réaliser les chiffrages.
Le consultant informatique accompagne les entreprises dans l’évolution du Système d’Information en proposant des solutions techniques et/ou organisationnelles.
Il existe une très grande variété de spécialités en informatique. En France, on a coutume de distinguer de manière un peu schématique (c’est notre esprit cartésien !) les fonctions purement « techniques » ou Maîtrise d’Oeuvre (MOE) incluant les développeurs, les architectes ou les experts en cybersécurité des fonctions plus « fonctionnels » ou Maîtrise d’Ouvrage (MOA) qui incluent les chefs de projet, business analysts, PMO. Les seconds (qui ne sont pas censés coder) ont pour mission de faire l’interface entre les premiers et le métier du client. Bien entendu, la réalité est souvent plus nuancée avec des profils hybrides et de nombreux métiers transverses.
Outre le fait que le consultant doit maîtriser les technologies et réaliser la veille, il doit également avoir un esprit analytique pour pouvoir étudier le système d’information en détectant les failles et les évolutions possibles. Le consultant doit être curieux et s’intéresser au métier dans le secteur où il intervient car il doit être capable de communiquer avec différents services (comptabilité, financière, commercial, …). Il doit être pédagogue car souvent il forme les utilisateurs aux nouveaux process et outils. Le consultant peut travailler seul mais souvent il réalise des missions au sein d’équipe. Avec des entreprises qui s’internationalise, la maîtrise de l’anglais devient une compétence souvent souhaitée par les clients.
Pour devenir consultant informatique, il faut être titulaire d’un Master (Bac +5) spécialisé en informatique ou bien avoir fait ses études au sein d’école d’ingénieurs ou spécialisés en informatique.
D’après carrière-info, le consultant en informatique débutant a un salaire fixe de 35 300 euros. Le salaire moyen annuel brut est de 54 000 euros.
Si vous souhaitez exercer votre métier de consultant informatique en freelance, voici une grille non exhaustive des tarifs journaliers moyens présentés par la plateforme Malt.
Vous pouvez exercer votre métier en étant salarié d’une ESN. Avec de l’expérience, vous pouvez décider de vous lancer en tant qu’indépendant et plusieurs possibilités s’offrent à vous !
Tout d’abord, le statut de micro-entreprise (auto-entrepreneur) est un statut à privilégier si :
Les avantages de ce statut sont nombreux : vous bénéficiez d’une exonération de cotisations sociales (23% au lieu de 45%) si vous ne dépassez pas le plafond de chiffre d’affaires fixé à 72 500 €. La création et la fermeture d’une micro-entreprise sont simples et vous allez bénéficier d’une tenue comptable simplifiée. Jusqu’à 34 400 euros € vous ne facturez pas la TVA, ensuite vous devrez tenir une double comptabilité.
En dépassant le plafond du chiffre d’affaires vous perdez le régime de la micro-entreprise et restez Entrepreneur Individuel. Vous êtes soumis à l’IR sur le chiffre d’affaires réalisé. L’IR étant un impôt progressif, ce statut n’est pas intéressant si vos revenus sont élevés. Enfin, l’inconvénient majeur est qu’il est impossible de passer des frais en charge. Si vous avez des investissements à réaliser tel que l’achat de matériel informatique, n’optez pas pour ce statut.
Vous pouvez opter pour la création d’une société. Si vous vous lancez seul, vous allez choisir entre une SASU ou une EURL. Le statut du dirigeant va dépendre du choix de société. En SASU, vous devez Président et vous êtes assimilé salarié. Cela signifie que vous pouvez bénéficier de bulletin de salaire comme tout salarié sauf que vous ne cotisez pas à l’assurance chômage. Votre société cotise aux URSSAF pour vos salaires et paie l’IS sur son bénéficie. En tant que salarié, vous payez l’IR sur vos salaires.
En EURL vous devenez gérant et vous êtes TNS (Travailleur Non Salarié). La société cotise au SSI (à hauteur de 45% de vos revenus) et est généralement soumise à l’IR sur la base de ses revenus. Vous n’avez pas de bulletin de salaire et ne bénéficiez pas de la protection du statut de salarié.
Créer une société présente également un coût : rédaction des statuts, dépôt d’un capital social, annonce légale, coût du greffe. Le fonctionnement d’une société représente également un investissement non négligeable : appel à un expert comptable pour vous accompagner, souscription aux assurances, siège social. Attention, la fermeture d’une société est règlementée et vous devrez réaliser une liquidation judiciaire auprès du Tribunal de commerce.
Enfin, vous pouvez opter pour le portage salarial.
Un consultant informatique freelance doit être en capacité de trouver des missions, du fait de ses compétences, de ses expériences et de son réseau. En se mettant à son compte, il va proposer ses services auprès des ESN (ex-SSII) ou bien directement des clients finaux. Il peut également trouver des missions grâce aux nombreuses plateformes web mettant en relation les consultants informatiques freelances et sociétés.
Cependant, certains consultants n’osent pas franchir le pas car exercer son métier sous le statut d’EURL ou de la SASU n’est pas le plus protecteur et la gestion administrative peut être un frein.
Le Portage salarial apporte une réponse à ces consultants car ce dispositif allie l’entrepreneuriat et le salariat.
Avantages du portage salarial pour le consultant informatique :
Prium Portage a développé la plateforme Web Prium One spécialement conçue et adaptée aux métiers de l’informatique en Portage salarial.
Cet outil vous permet de gérer votre activité totalement en ligne : de la signature électronique de vos contrats à la saisie de vos salaires en passant par la saisie de vos notes de frais. L’ensemble des services de Prium Portage sont disponibles en ligne.
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