Découvrez le témoignage de Valérie Lasserre, consultante en stratégie et business development. Elle nous plonge au coeur de son métier qui vise à mettre en place de nouvelles stratégies pour les entreprises dans le besoin. Elle partage également son expérience avec Prium en tant que consultante en portage salarial.
En quelques mots, quel est le métier de consultant en stratégie et business développement ?
J’aide les entreprises dans leur développement, que ce soit dans leur croissance à l’international, des produits, du secteurs ou alors dans la structuration de leur direction marketing/communication. L’essentiel est dans la première étape, c’est à dire l’écoute des clients : quelles sont leurs difficultés ? Quelles sont leurs enjeux ? Quels sont leurs ambitions ? C’est à partir de ce travail d’écoute mais aussi du travail d’analyse que je vais faire par la suite, que je peux caractériser les besoins et les enjeux des clients. Je travaille majoritairement pour des entreprises BtoB, qui vendent à d’autres entreprises. Ce sont des entreprises qui sont majoritairement françaises et qui pour certaines ont une présence à l’international. Ce sont des entreprises qui ont des tailles assez différentes les unes des autres, puisque ça va de un million d’euros à un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Pouvez-vous nous donner un ou deux exemples de missions ?
Je vais prendre l’exemple d’une entreprise qui est dans le domaine de l’immobilier et qui, il y a quelques années, faisait deux cents millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, elle fait cinq cents millions d’euros, grâce notamment à son développement international sur lequel je l’ai accompagné pour identifier les meilleurs marchés. Un autre exemple, une PME que j’ai accompagné afin de définir la stratégie d’une de ses lignes de produits et développer une démarche marketing à partir de zéro.
Quelles sont les compétences clés que doit posséder un bon consultant en stratégie et marketing ?
Alors je dirais en premier lieu l’écoute et en second lieu les capacités d’analyse.
Quelles évolutions avez-vous constaté depuis les différentes crises internationales ?
Je dirais que la première révolution – constaté notamment depuis la crise de la Covid – est que les dirigeants ont moins de temps à consacrer aux réflexions de moyen et long terme. Ils sont beaucoup plus concentrés sur des problématiques de court terme. C’est compréhensible. Il a fallu gérer la crise de la Covid. Maintenant, il y a l’inflation, etc. Ils ont des problèmes d’approvisionnement, donc ils sont très focalisés sur ces sujets. Ils ont moins de temps et de disponibilité pour les sujets de stratégie qui sont, eux, des sujets de moyen à long terme.
Vous êtes actuellement en portage salarial. Quel a été le déclic pour franchir le pas ?
Je dirais que mon déclic a été de passer de salariée au sein d’une grande entreprise, à revenir vers le conseil. Après, j’ai choisi la forme du portage salarial parmi d’autres formes juridiques, parce qu’elle correspondait mieux à mes besoins.
Quels sont les critères qui vous ont aidé à choisir Prium Portage ?
Au début, j’ai connu Prium Portage par l’intermédiaire d’une amie qui me l’a conseillée. J’ai aussi testé d’autres sociétés de portage et finalement j’ai trouvé que le service de Prium était meilleur que celui d’un certain nombre de ses concurrents. Et notamment, j’ai apprécié la transparence.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui hésitent à se lancer en portage salarial ?
Le conseil est de rencontrer les sociétés de portage ainsi que des salariés portés.