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« Parole de Porté »
Le chômage partiel vécu par Laure N.,
consultante en organisation

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En date du 12 mai dernier, le dernier recensement de la DARES – La direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques – a comptabilisé plus de 12 millions de salariés contraints à l’activité partielle. Face à la crise sanitaire, Prium Portage a suivi les décisions gouvernementales afin de tout mettre en oeuvre pour protéger ses salariés portés.

Laure NGOKO, salariée portée au sein de Prium Portage depuis 2017, nous confie ici cette période qu’elle a dû surmonter entre angoisse, questionnement et soulagement.

Laure, quel est ton métier et quel a été ta mission juste avant la crise sanitaire ?

Mon métier consiste tout simplement à venir en aide aux différentes sociétés du CAC 40, en déployant et en mettant en oeuvre différentes solutions proposées. Ma mission pour mon client était de déployer de nouvelles solutions IT, donc informatique, au sein de la nouvelle tour qu’il venait de faire construire. La mission a été suspendue par mon client pour des raisons de sécurités et des raisons sanitaires, bien évidemment. Il était impossible pour nous, sur site, de continuer à déployer l’ensemble de ces solutions.

Comment Prium Portage vous a accompagné pendant toute cette période de crise sanitaire ? Avez-vous pu bénéficier du chômage partiel ?

Lorsque cela a été annoncé (NDLR : le confinement dû à la pandémie Covid-19), j’étais rassurée car mon client avait mis en place le télétravail. Mais lorsqu’il m’a contacté pour me dire : “Laure, pour des raisons budgétaires, on va devoir suspendre ta mission”. Là, je me suis dit : “Que vais-je faire ? Qui dois-je contacter ?”. Et, tout naturellement, c’était un vendredi, je me souviens, je me suis dit qu’il fallait que laisse passer le week-end, histoire de laisser un peu redescendre le soufflet et la pression. Et lundi, c’est Cindy (NDLR : chargée de clientèle de Prium Portage) qui m’appelle avant midi. Je ne m’y attendais car je faisais les devoirs des enfants. Je m’en souviens. Elle me demande :”Comment ça se passe ? Qu’est-ce qu’il en est ?” C’est là que j’ai pu lui dire : “J’ai été suspendue, mais… du côté de Prium, comment cela va se passer ?” C’est là que Cindy m’a alors rassurée : “Écoute, les équipes dirigeantes sont sur le front avec les équipes gouvernementales et le syndicat des sociétés de portage (NDLR : le PEPS) pour savoir et pour trouver une solution face aux différentes situations présentées.” Car certaines personnes n’avaient même pas de mission ou qui n’avaient même pas travaillé au mois de mars et qui allaient avoir zéro revenu sur leur fiche de paie à la fin du mois. Et là, tu relativises et quand elle te dit que Prium est sur le front et sur le pont, et qu’elle nous tienne au courant. Ça te rassure ! Au moins, je sais que j’aurai un peu de visibilité dans la semaine et ça n’a pas tardé. C’était fin Mars, Cindy m’a envoyé le formulaire et me dit : “C’est bon Laure. On peut (NDLR : Prium). Tu es éligible sous ces conditions. Tu es éligible. Il suffit juste que ton client remplisse le formulaire et que tu nous le retournes. Mon client l’a fait de suite. Il l’a fait, l’a scanné et l’a renvoyé. Je l’ai renvoyé (le formulaire) aux équipes de Prium. Mi-avril, en plus de mon salaire des quinze premiers jours du mois de mars, j’ai effectivement touché mon chômage partiel. Et là, tu dis “Waouh” ! Merci ! Ça m’a redonné le sourire… retour à la cuisine, sport, danse… jardinage aussi. J’ai beaucoup jardiné avec le sourire sans la boule au ventre. Et ça, c’est super agréable !

Comment vois-tu l’après confinement ?

Cette période de confinement m’a permis de réfléchir énormément sur l’avenir, sur demain. Effectivement, mon métier actuel nécessite ma présence sur site constamment ce qui était très bloquant et très contraignant durant ce confinement. Demain, il est clair que toute mission qu’on me proposera, je regarderai plus précisément les conditions de travail. À savoir que je privilégierai beaucoup plus le télétravail qu’une présence sur site à 100% du lundi au vendredi.

Auto-entrepreunariat ou Portage salarial ?

Aujourd’hui, si je devais choisir entre l’auto-entrepreunariat et le Portage salarial, je choisirais sans hésiter le Portage salarial. J’ai une certaine sécurité. J’ai un accompagnement et c’est indéniable, c’est précieux pour moi.

20 mai 2020

Catégorie(s) : Interviews, Portage salarial

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