Portée chez Prium depuis 2022, Laura Taillandier présente son métier de Product Owner dans notre série de podcast « Paroles de portés ». Et pour mieux comprendre son métier, Laura compare l’équipe de travail dont fait partie un product owner à un orchestre de musique. Il ne vous reste plus qu’à bien vous installer pour écouter notre interview du jour.
En quoi consiste le métier de product honneur ?
Alors si vous le permettez, je vais utiliser une métaphore musicale. Ce sera plus facile à appréhender, je pense, pour les personnes qui ne sont pas initiés. Le producteur est responsable de son produit. Si nous comparons cela à une composition, c’est le compositeur, son métier, donc son but est de mettre à la disposition de son client les programmateurs du concert. Un programme d’une valeur optimale qui apportera le plus de satisfaction aux utilisateurs finaux qui sont le public. Par exemple, on peut demander aux producteurs de réaliser un service de gestion du stock d’instruments de musique. On peut lui demander de réaliser une application de gestion de sinistres sur les instruments ou de coder un site de rencontres entre musiciens et solistes.
Est ce que ça nécessite des qualités spécifiques pour exercer ce métier ?
Pour que le Product Owner puisse rendre le meilleur service possible, le mieux est de bien connaître le quotidien des gens à qui il va s’adresser, ainsi que les bons usages en ergonomie; ce que les utilisateurs de l’application de ce qui va livrer utilise ainsi que leurs préférences. Il doit être un bon communicant et ne pas hésiter à ne pas avoir peur de partir à l’aventure pour chercher les informations qui manquent.
Toujours en utilisant votre champ lexical de la musique, quelle est la taille de l’orchestre ?
On a l’habitude de travailler beaucoup plus aisément, beaucoup plus facilement, avec des équipes réduites, pas un orchestre symphonique. On aura forcément un compositeur, chef d’orchestre et on est très bien avec un quintette ou un sextuor. C’est plus facile de travailler avec quatre ou cinq musiciens et quelques intervenants. Le Product Owner est le compositeur. C’est lui qui connaît le produit, qui connaît la personne qu’il peut faire jouer. À côté du Producteur Owner, nous avons le Scrum Master, c’est le chef d’orchestre. C’est lui qui va gérer l’exécution, qui va cadencer l’exécution. Les développeurs, ce sont les musiciens. On a d’autres rôles comme un spécialiste des statistiques, ce sera un arrangeur; un analyste, disons un spécialiste du solfège qui connaît très bien la théorie de la musique, théoricien de l’informatique et des personnes qui sont chargés des tests. Ce sont des auditeurs, par exemple, qui vont faire la balance dans la salle de concert pour voir si tout sonne comme c’est attendu. On peut aussi avoir un architecte qui va s’assurer que la salle de concert aura la bonne sonorisation, la bonne acoustique. Au niveau informatique, ce sera l’architecte qui vérifie qu’on a les bons logiciels, que les utilisateurs finaux pour bien utiliser ce qu’on va livrer.
Mais au fait, comment êtes-vous devenu product owner ?
Au niveau des études, j’ai un master universitaire en informatique, en sécurité informatique. Je suis passé par la maîtrise d’ouvrage, ce qu’on appelle la MOA, l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Si on reprend la métaphore, c’est celui qui cherche à ce que le public aime écouter. Avant d’arriver product owner, il y a le « Proxy Product Owner » c’est un petit peu un assistant du compositeur. Après pour devenir Product Owner, on aime bien une petite certification qui s’appelle PSPO, Professionnal Scrum Product Owner, qui certifie qu’on a étudié les bases théoriques de la méthode Agile délivré par l’organisme scrum.org.
Est ce qu’il y a beaucoup de femmes product owner ?
Il est de plus en plus reconnu que c’est plus ou moins un métier qui nécessite une sensibilité féminine. Mais il y a des hommes très très bien, en maîtrise d’ouvrage aussi. Aussi, le métier de producteur qui en découlent rattrape la même sensibilité, qu’on se situe dans le domaine du digital ou dans les autres domaines. Puisque product owner, c’est dans le digital et dans le monde digital. Dans mon équipe, nous sommes plus de la moitié de femmes, c’est quelque chose de bien, je trouve. Et même dans l’informatique en général très bien.
Aujourd’hui, vous êtes en portage salarial chez Prium Portage. Pourquoi avoir choisi ce statut ?
J’étais salariée au sein d’une ESN, une entreprise de services numériques. J’ai vu beaucoup de personnes quitter les ESN pour passer en portage salarial, pour pouvoir ainsi avoir un peu plus les coudées franches pour négocier le taux journalier, négocier la mission et la localisation. On n’a plus de un peu plus de liberté. Ce qui est bien aussi avec le portage salarial, on peut vraiment se préoccuper de sa mission, de ces négociations et que la partie salariale et contractuelle sont prises en compte par la société. Elle a l’expertise, puisque le consultant indépendant n’a pas forcément cette expertise lui-même.
Et pourquoi Prium Portage ?
J’ai vu des comparatifs sur Internet qui classaient très bien Prium et le label zéro frais cachés a aussi attiré l’attention. Forcément ! Parce que les frais non attendus, c’est désagréable et la disponibilité des interlocuteurs lorsque je les ai contactés, ainsi que la réactivité des équipes.
Je vous propose de terminer avec un petit portrait chinois. Tout d’abord, si vous étiez une oeuvre, Laura, quelle serait cette oeuvre ?
Je suis très fan de Karl Stamitz et je pense très fort un concerto pour clarinette; puisque c’est agréable à jouer, c’est reposant. C’est plein d’images de douceur et c’est l’idéal pour se concentrer.
Et si vous deviez vous décrire en une phrase ?
Attention, c’est en anglais. C’est un proverbe que j’aime bien que je trouve un petit peu un petit rigolo, un peu ironique : I’m not bossy, I just have better ideas. Ça veut dire : non, je ne suis pas despotique, autoritaire. C’est juste que mes idées sont meilleures. C’est un petit peu de l’autodérision pour dire qu’un product owner doit quand même savoir imposer ses points de vue. Il peut donc paraître parfois un petit peu despotique, mais c’est pour le bien de tout le monde.
Dernière question : comment qualifieriez-vous votre accompagnement avec Prium en un mot ?
« Disponibilité », quand j’en ai besoin.