Le mode de consommation a fortement évolué ces dernières années. Les internautes se renseignent sur le web pour connaître la crédibilité et la qualité des services et produits proposés par les entreprises. Pour ce faire, ces dernières intègrent dans leur stratégie marketing et de communication les canaux du web : réseaux sociaux, forums, blogs… et font appel à un community manager ou CM pour animer ces communautés, afin d’accroître la notoriété de l’entreprise, d’acquérir de nouveaux clients et de les fidéliser.
Envie d’explorer d’autres métiers en freelance ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur la profession de Community Manager.
Le community manager (CM) ou animateur de communautés assure le lien entre une communauté et la société pour laquelle il travaille. Il est l’ambassadeur de la marque, garant de sa réputation sur les réseaux sociaux. Le community manager gère une communauté, l’anime et engage de nouvelles personnes. Pour ce faire, il doit connaître le profil de la communauté et garder en tête :
Quel contenu pour quelle cible ? Sur quel support ? À quel moment pour atteindre ses objectifs d’engagement et de fidélisation ?
Le community manager peut également promouvoir la société via des animations ou des jeux-concours. Certains CM rencontrent physiquement la communauté (évènements, salons…) pour créer du lien, comprendre les besoins et faciliter ainsi les échanges et l’engagement en ligne.
Avant tout, le community manager définit avec l’entreprise les objectifs à atteindre, pour élaborer la stratégie de présence sur le web. Ses missions sont multiples :
La plupart des community managers sont issus d’études supérieures en marketing ou communication. Les écoles de commerce, de management et les universités intègrent désormais le community management dans leurs cursus spécialisés ou licences professionnelles. Il existe également des formations en ligne (MOOCs, bootcamps) et des centres de formation pour acquérir et renforcer ses compétences en communication digitale.
Le salaire moyen d’un CM est d’environ 30 000 € brut/an. En freelance, un débutant peut facturer autour de 300 € HT/jour, et jusqu’à 600 € HT/jour pour un profil expérimenté.
Le community manager peut évoluer vers des postes plus stratégiques dans la communication numérique ou les médias sociaux (Social Media Manager, Responsable communication digitale…). Il peut aussi se spécialiser dans la gestion de projet ou se tourner vers un rôle de chef de projet en communication numérique.
Exercer comme Community Manager freelance permet de proposer ses compétences de façon ponctuelle ou régulière, selon les besoins des clients. Dans ce cadre, plusieurs statuts sont possibles : micro-entreprise, SASU/EURL ou Portage salarial.
Le choix dépend notamment du volume de chiffre d’affaires. La micro-entreprise convient si l’activité débute ou reste modeste (seuil de CA limité). En revanche, pour un CA plus élevé ou l’embauche de collaborateurs, la SASU ou l’EURL peut être plus adaptée (mais plus complexe administrativement).
Enfin, le Portage salarial est une excellente alternative : l’indépendant garde la liberté de choisir ses missions et ses tarifs, tout en profitant du statut de salarié et d’une protection sociale complète (Sécurité sociale, chômage, retraite…).
Le Community Manager peut réaliser ses prestations en portage salarial :
Avec Prium Portage, le Community Manager bénéficie :
Pour allez plus loin lire l’interview de Samuel Bielka Community Manager
Vous pourriez également apprécier :
• Les métiers d’avenir pour les freelances
• Le marché du freelancing IT
• Apporteur d’affaires indépendant