Pour bien choisir votre statut et optimiser vos revenus, explorez les différences entre le portage salarial et la micro-entreprise. Vous pouvez consulter notre guide détaillé ici : Portage salarial ou micro-entreprise : quel statut choisir ?.
L’un des principaux atouts du portage salarial est la possibilité de déléguer l’ensemble des tâches administratives, juridiques et comptables à la société de portage. Le salarié porté peut ainsi se concentrer pleinement sur son activité, tandis que la gestion des paiements aux URSSAF et des cotisations sociales est assurée. À l’inverse, l’auto-entrepreneur doit gérer ces aspects seul, ce qui peut s’avérer chronophage.
Le salarié en portage salarial bénéficie d’une couverture sociale complète, équivalente à celle d’un salarié classique. Cela inclut la sécurité sociale, une mutuelle, des congés payés et le remboursement des frais professionnels. Ce niveau de protection est souvent supérieur à celui offert par la micro-entreprise, où la couverture est plus limitée et dépend des cotisations versées.
En portage salarial, la commission versée à la société inclut les assurances nécessaires, comme l’assurance responsabilité civile. En micro-entreprise, ces assurances doivent être souscrites séparément, augmentant les dépenses. De plus, le micro-entrepreneur doit ouvrir un compte bancaire spécifique pour son activité, ce qui engendre des contraintes administratives supplémentaires. En portage, ces démarches sont simplifiées : le salarié porté reçoit ses revenus directement sur son compte courant.
Le portage salarial favorise les opportunités de collaboration et de développement professionnel grâce au réseau de la société de portage. Les indépendants peuvent partager leurs expériences, bénéficier d’un accompagnement pour lancer de nouveaux projets et créer des synergies. En revanche, l’auto-entrepreneur est souvent isolé, ce qui peut freiner son développement.
La micro-entreprise impose un plafond de chiffre d’affaires, actuellement fixé à 33 100 € pour les activités de service. Au-delà, l’indépendant doit passer en entreprise individuelle, ce qui engendre des cotisations plus élevées. En portage salarial, ce plafond n’existe pas, permettant ainsi une croissance illimitée.
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